Je crée ma boîte !

L’entreprise a besoin de financer ses investissements, équipements, machines, mobiliers et locaux.

Elle fera appel à un emprunt à moyen ou long terme, de manière classique auprès d’une banque en complément de l’apport initial fait par le créateur d’entreprise. Il s’agit du financement du haut de bilan.

L’entreprise doit financer également ses besoins courts termes, par exemple le décalage entre ses paiements fournisseurs et ses encaissements clients. Il s’agit du financement du bas de bilan.

Il peut être couvert par l’excédent dégagé par le moyen ou long terme. Il existe des instruments spécifiques telle que la mobilisation de créance. Il s’agit d’une cession de la créance auprès d’un organisme financier qui verse directement à l’entreprise ce que ses clients lui verseront plus tard.

De l’équilibre entre ces 2 composantes du financement dépendra la stabilité de la trésorerie dans la durée.

Il est nécessaire d’estimer les besoins du projet, investissements nécessaires, couverture des charges des premiers mois d’activité, retard de commande, délai de prospection pour monter un plan de financement.

Le plan de financement est un tableau qui reprendra les besoins et les ressources pour faire apparaître l’écart entre les deux. L’écart permettra de constituer la trésorerie initiale.

Au-delà du financement classique bancaire, il existe des associations de soutien aux créateurs d’entreprise qui permettent d’affecter des prêts d’honneur à taux préférentiel. Ces prêts sont attribués par des commissions qui jugent de la pertinence du projet.

Selon les activités, il existe des sources de financement spécifiques : subvention, aide locale, régionale et même européenne.

Il est possible de faire appel à un prêt participatif, qui correspond à une prévente afin de constituer une trésorerie de départ et tester la réaction des premiers clients.

Les sources de financement sont très vastes.

L’apport personnel permet de donner confiance au financeur que le créateur d’entreprise va solliciter. Il s’agit d’un levier. La norme de 20% d’apport personnel est variable selon le niveau de risque du projet et l’activité envisagée.

Un projet commence par la recherche d’un concept et une étude de marché pour évaluer l’intérêt qu’il suscitera. Existe-t-il ? qui sont les concurrents ? en quoi il est différent ? comment se positionne la concurrence ? en prix, géographique…

De quels investissements il faudra disposer ? Quels seront les besoins ? Quelles seront les charges à couvrir ?

En contrepartie, il faudra établir la liste des ressources disponibles : moyen humain, matériel et financier.

La synthèse de ces éléments permettra de réaliser un prévisionnel d’activité qui mettra en évidence la faisabilité du projet.

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